Témoins d’un passé récent, ces objets de culte prêtés par la communauté des Frères dominicains sont mis en scène dans le «salon chinois» (XVIIIe siècle) par Elio Tisi et Frédéric Lépine.

Pour Elio Tisi, il s’agit de transformer la présentation de ces objets dans ce lieu historique, en véritable installation d’art contemporain.

Artiste contemporain de nationalité italienne vivant à Marseille, Elio Tisi expose ses peintures chaque année depuis plus de dix ans en Italie ou en France.

A ses côtés, Frédéric Lépine, peintre-décorateur (associé à Rossano Crecchi), ancien élève de l’école d’Avignon (réhabilitation du patrimoine architectural) a lui aussi mis ses talents de plasticien au profit de cette installation éphémère.

Les artistes ont voulu ici saisir un instant : celui de la mort du Christ. L’âme se libère à travers la fracture du corps, s’échappe vers une dimension universelle, divine. La mise en scène de cet instant éphémère, dans un jeu d’ombres et de lumière est complétée par une série de cierges en berne qui semblent saluer le Sauveur à l’instant de son dernier souffle, avant qu’il ne renaisse en pleine lumière.